La jeune Dijonnaise, Loïs Boisson, continue de bousculer les codes sur le circuit WTA. À 22 ans, elle est passée en quelques jours de l’ombre à la lumière, et désormais, c’est le gazon du All England Club qu’elle vise. Une demande de wild card vient d’être envoyée.
Un Roland-Garros sensationnel
Classée 361e mondiale avant Roland-Garros, Loïs Boisson a créé l’exploit en atteignant les demi-finales du Grand Chelem parisien. Invitée par la Fédération française de tennis, la native de Dijon a écarté plusieurs têtes de série, dont Jessica Pegula (n°3 mondiale) et la jeune prodige Mirra Andreeva (n°6 mondiale). Une première historique : jamais une wild card n’avait atteint ce niveau dans l’ère Open à Paris.
Son parcours, salué par le public comme par les observateurs, devrait la propulser autour de la 65e place mondiale. Mais ce classement ne sera pas pris en compte pour Wimbledon, qui se base sur celui du 19 mai. Résultat : pas d’entrée directe dans le tableau principal.
🇫🇷 JOUR DE DEMI-FINALE 🇫🇷
Aux alentours de 17h, Loïs Boisson affrontera la n°2 mondiale, Coco Gauff, pour tenter de devenir la première Française à atteindre une finale à #RolandGarros depuis… 2005. 🤯
Vous y croyez ? pic.twitter.com/ZIrp3XGJme
— Univers Tennis 🎾 (@UniversTennis) June 5, 2025
Une wild card espérée, mais loin d’être acquise
Son agent, Jonathan Dasnières de Veigy, a envoyé une demande formelle aux organisateurs de Wimbledon. Le tournoi britannique dispose de huit wild cards, mais ne bénéficie d’aucun accord de réciprocité avec la Fédération française de tennis (contrairement à l’Open d’Australie et à l’US Open).
Loïs Boisson n’a jamais disputé de match professionnel sur gazon. Ce manque d’expérience pourrait jouer contre elle. Mais ses résultats récents et son profil médiatique pourraient peser dans la balance. La décision est attendue d’ici le 18 juin. En cas de refus, elle devra disputer les qualifications, prévues du 23 au 26 juin à Roehampton.