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Novak Djokovic : « Je souffre, mais j’apprécie chaque moment sur le court »

Vainqueur de Zizou Bergs (6-3, 7-5), Novak Djokovic s’est qualifié pour sa 80e demi-finale en Masters 1000 à Shanghai. À 38 ans, le Serbe a évoqué en zone mixte sa gestion du corps et sa longévité exceptionnelle.
Novak Djokovic vise un 41e titre en Masters 1000 cette semaine (Novak Djokovic/X) Novak Djokovic vise un 41e titre en Masters 1000 cette semaine (Novak Djokovic/X)
Novak Djokovic vise un 41e titre en Masters 1000 cette semaine (Novak Djokovic/X)

Sur le papier, le score pourrait laisser penser à une formalité. Mais Novak Djokovic, fidèle à son sens du détail, a tenu à rétablir la vérité : « Il pourrait vous sembler que c’était facile, mais je vous assure que ça ne l’était pas. Aucun match ne l’est à ce niveau. Zizou Bergs a joué un excellent tennis cette semaine. Ce fut une victoire chèrement acquise. »

L’ancien n°1 mondial a également confié composer avec certaines gênes physiques, une réalité de plus en plus présente dans son quotidien de joueur : « Ma jambe allait bien aujourd’hui. Il y a toujours quelque chose qui se passe avec le corps à ce stade de ma carrière. J’essaie de gérer ça jour après jour, et j’espère que ça ira mieux à mesure que le tournoi avance. »

La longévité comme signature

Atteindre une 80e demi-finale en Masters 1000 est un exploit que peu auraient imaginé possible il y a encore quelques années.

À 38 ans, Djokovic continue d’imposer sa régularité et sa capacité d’adaptation, malgré des signes de fatigue perceptibles : « J’ai eu du mal avec mon énergie ces derniers jours, mais le public m’a porté. Chaque fois que je baisse un peu la tête, je sens qu’ils me redonnent de la force. Je souffre, mais j’apprécie chaque moment sur le court. »

Cette faculté à puiser dans les émotions, notamment en Chine où il est particulièrement apprécié, participe à sa longévité. Dix demi-finales en onze participations à Shanghai : « Ce n’est pas un secret : j’aime jouer en Chine. Le soutien du public me donne vraiment des ailes. Je ressens une connexion spéciale ici. »

Interrogé sur ce qui continue de le fasciner après tant d’années et de victoires, Djokovic a eu un mot pour le Centre Court de Wimbledon, symbole de ce qui nourrit encore sa passion : « Marcher sur le court central de Wimbledon, c’est une sensation unique. Chaque fois, j’en ai des frissons. C’est un lieu qui me rappelle pourquoi je joue encore. »

Prochaine étape : Valentin Vacherot, l’invité surprise

S’il reste concentré sur son parcours à Shanghai, Djokovic garde la même philosophie qu’à chaque tournoi : avancer pas à pas, en écoutant son corps et en respectant le processus : « J’ai un jour de repos avant ma demi-finale, c’est une bonne chose. Je vais revenir avec la bonne attitude et l’intention de gagner. »

En demi-finale, Djokovic retrouvera Valentin Vacherot, 204e mondial et révélation monégasque du tournoi.

« Je le connais depuis quelques années. Il a beaucoup progressé. Il a un grand service, un gros jeu, il me rappelle un peu Rinderknech. C’est une belle réussite pour lui et pour Monaco », a-t-il déclaré.

Une affiche inattendue, mais l’occasion d’écrire une nouvelle page de sa longévité en Masters 1000.

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