Advertisement

ATP 500 Bâle : À 19 ans, João Fonseca atteint la plus grande finale de sa carrière

Ce samedi, João Fonseca s’est offert Jaume Munar en deux sets à l’ATP 500 de Bâle. Grâce à cette victoire sur le 42e mondial, le Brésilien de 19 ans accède à la plus grande finale de sa carrière.
Malgré l'enjeu d'une première finale en ATP 500, João Fonseca n'a pas craqué face à Jaume Munar. (Getty Images)

Ce samedi, João Fonseca, 19 ans, a écarté l’Espagnol Jaume Munar sur le score de 7-6(4), 7-5 pour atteindre la finale à Bâle. Plus jeune finaliste du tournoi depuis 1990, il disputera le plus grand titre de sa carrière face à Ugo Humbert ou Alejandro Davidovich Fokina. Son parcours lui permettra d’atteindre au moins la 34e place mondiale.

Une première manche décidée sur le fil

Malgré l’affiche surprise qu’ils constituaient pour une demi-finale d’ATP 500, Fonseca et Munar ont produit un premier set de grande qualité. N’offrant que huit fautes directes à eux deux jusqu’au tie-break décisif, ils ont assuré leur mise en jeu respective sans concéder la moindre balle de break.

Fonseca a fait parler son coup droit explosif pour distribuer 26 coups gagnants et repousser Munar derrière sa ligne de fond de court. Ce dernier, n’obtenant qu’un point sur les premières balles adverses, ne pouvait se permettre la moindre erreur sur son service. Il lui en a fallu d’une seule : à cause d’un mini-break dans le tie-break, la manche lui a filé entre les doigts après une heure de combat.

Un sang-froid de bout en bout

La seconde manche a rapidement basculé en faveur de l’Espagnol, lequel a converti la première balle de break du match à 1-1. Fonseca, à nouveau mis en difficulté sur sa mise en jeu suivante, a su renverser la dynamique pour égaliser à 4-4.

Délivrant deux fois moins de coups gagnants que lors du premier set, il a fait preuve d’une bonne défense avec son slice de revers et sa qualité de déplacement. À 6-5, 30-30, une impressionnante couverture de terrain lui a permis de faire craquer Munar, qui dominait l’échange, et de s’adjuger une balle de match. Une fois de plus, Munar a été poussé à la faute par la longueur de balle adverse pour s’incliner 7-6(4), 7-5.

Le Brésil à nouveau en finale

C’est une chose de bénéficier d’un parcours ouvert, c’en est une autre de savoir en profiter. Après le forfait de Jakub Mensik avant leur deuxième tour, João Fonseca avait écœuré Denis Shapovalov au point que ce dernier a jeté l’éponge à 3-6, 6-3, 4-1 (ab.).

Ainsi propulsé dans le dernier carré contre le 42e mondial, Fonseca a saisi cette occasion pour devenir le premier Brésilien à se hisser en finale d’un ATP 500 (depuis l’introduction de la catégorie en 2009). Seuls Carlos Alcaraz, Alexander Zverev et Félix Auger-Aliassime ont atteint ce cap plus jeunes que le prodige brésilien.

Avec cette deuxième finale sur le circuit principal en 2025, Fonseca peut devenir le premier Brésilien à soulever un titre plus important qu’un ATP 250 depuis son compatriote Gustavo Kuerten, vingt-deux ans plus tôt.

La machine relancée

Déjà placé sous le feu des projecteurs grâce à sa victoire éclatante aux Next Gen ATP Finals, Fonseca avait réalisé un début d’année impressionnant avec un titre en ATP 250 et un autre en Challenger. Cette finale à Bâle met néanmoins fin à une période sans coup d’éclat qui durait depuis le Masters 1000 de Miami, fin mars (10 victoires pour 11 défaites) — quoique la star montante ait atteint le troisième tour à Roland-Garros et Wimbledon.

De quoi produire un tennis libéré face à Ugo Humbert ou Alejandro Davidovich Fokina, les deux autres demi-finalistes du tournoi.

View Comments (1) View Comments (1)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Article précédent
Giovanni Mpetshi Perricard défiera Grigor Dimitrov au premier tour du Rolex Paris Masters. (Getty Images)

Rolex Paris Masters : Les meilleures affiches du premier tour

Article suivant
Carlos Alcaraz en conférence de presse avant le Rolex Paris Masters (Franco Arland/Getty Images)

Carlos Alcaraz à Paris : « Les courts sont beaucoup plus lents, et j’aime ça »