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Alexander Zverev accepte de participer au Masters saoudien en 2028

L’ATP a officialisé la création d’un nouveau Masters 1000 en Arabie saoudite dès la saison 2028. Si cette décision s’inscrit dans la stratégie d’expansion mondiale du circuit, elle divise les fans ainsi que les joueurs, et Alexander Zverev a son avis sur la question.
Alexander Zverev a une nouvelle fois reconnu qu’il manquait de confiance en lui depuis l’Open d’Australie - (Yanshan Zhang/Getty Images) Alexander Zverev a une nouvelle fois reconnu qu’il manquait de confiance en lui depuis l’Open d’Australie - (Yanshan Zhang/Getty Images)
Alexander Zverev a une nouvelle fois reconnu qu’il manquait de confiance en lui depuis l’Open d’Australie - (Yanshan Zhang/Getty Images)

En 2028, les joueurs du circuit ATP feront la connaissance d’un tout nouveau tournoi. Un Masters 1000 supplémentaire qui se tiendra sur le sol saoudien. L’annonce faite cette semaine par l’instance dirigeante du tennis masculin confirme la volonté de l’ATP de renforcer sa présence au Moyen-Orient, déjà hôte de compétitions majeures à Dubaï et Doha.

Avec ce choix, les patrons du tennis souhaitent s’inscrire dans une dynamique plus large, alors que le royaume multiplie les investissements dans le sport international : du football au golf, en passant par la Formule 1 et, désormais, le tennis.

Cette nouvelle stratégie suscite de nombreuses réactions et questions au sein de la communauté tennistique. Certains fans regrettent la décision de l’ATP et le choix de ne pas créer un Masters 1000 sur gazon, pendant que d’autres s’inquiètent du contexte politique du pays, accusé de « sportswashing » par plusieurs observateurs.

Alexander Zverev ne se cache pas

Actuellement à Paris afin de défendre son titre au Rolex Paris Masters, Alexander Zverev a été interrogé sur la question et il a adopté un ton mesuré : « Sur le plan politique, le contexte n’est pas toujours idéal, mais ils essaient de changer. Il y a trois ans, je n’y étais pas, mais cette année, si, et j’avais presque l’impression d’être dans un nouveau pays. » a-t-il déclaré.

Le n°3 mondial n’est pas dupe et il se rend compte de l’aubaine financière que pourrait apporter ce nouveau Masters 1000 sur le sol saoudien. « Je ne suis pas un politicien. S’il y a un Masters 1000 là-bas, j’y participerai. Ils se jouent à Dubaï ou à Doha depuis 30 ans, et je ne pense pas qu’il y ait eu le moindre problème. L’ATP devrait commencer à utiliser cet argent pour reverser quelque chose aux joueurs. » a conclu le joueur allemand.

Un dixième Masters 1000

Dans trois ans, le calendrier sera forcément modifier et il faudra s’attendre à ce que ce nouveau tournoi mette les petits plats dans les grands. Entre ambitions économiques et débat éthique, ce futur dixième Masters 1000 marque une étape supplémentaire dans la mondialisation du tennis.

Actuellement, le calendrier ATP propose Indian Wells, Miami, Monte-Carlo, Madrid, Rome, Toronto (Montréal), Cincinnati, Shanghai et Paris. Reste à voir comment joueurs, fans et instances s’adapteront à cette nouvelle ère du circuit professionnel et la possibilité de disputer cette compétition en début d’année sur dur extérieur.

Quoi qu’il en soit, la dynamique actuelle du circuit démontre que le président de l’ATP, Andrea Gaudenzi, est entré dans une politique de business et une affaire de gros sous depuis quelques années.

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