Nous avons vécu une bien belle semaine du côté de Paris La Défense Arena. Le Rolex Paris Masters y faisait peau neuve avec ses bons et ses moins bons côtés.
Et la rédaction d’Univers Tennis, qui a vécu de près l’événement, a voulu vous partager ses ressentis sur cette toute nouvelle version du Masters 1000 de Paris.
Les tops :
Enfin des courts annexes accessibles
S’il y a bien une chose à retenir de cette nouvelle édition du Rolex Paris Masters, c’est le plaisir de pouvoir enfin profiter des courts annexes. Après plusieurs années à arpenter Bercy et à passer plus de temps dans les interminables files d’attente qu’à réellement voir du tennis, cette édition marque un vrai progrès.
L’augmentation de la capacité et l’aménagement d’un court n°1 plus spacieux et mieux organisé offrent une expérience plus fluide et digne d’un tournoi de ce niveau. Certes, les files existent toujours, mais l’accès aux annexes est nettement plus agréable et efficace.
– Marvin
Un nouveau show d’entrée frissonnant
Il y avait de quoi être sceptique. Allions-nous retrouver quelque chose d’aussi iconique que le tunnel d’entrée de Bercy et son jeu de lumières hypnotisant ? Cédric Pioline, le directeur du tournoi, avait annoncé vouloir trouver une autre formule afin d’acter définitivement le changement d’ère du tournoi.
Et au final, il faut dire que nous avons été agréablement surpris par ce nouveau show d’entrée version Paris La Défense Arena. Une animation totalement repensée qui met désormais en avant les deux joueurs, que l’on ne distingue que par leurs silhouettes. Accompagnés par une musique épique et un jeu de lumières toujours aussi maîtrisé, on peut vous dire qu’on a eu des frissons.
– Clément
Une première demie en Masters 1000 pour Bublik
Cette édition 2025 du Rolex Paris Masters, la première de l’histoire à la Paris La Défense Arena de Nanterre, a une fois de plus réservé son lot de surprises. Parmi elles, le parcours XXL d’un joueur fantasque et pétri de talent, Alexander Bublik.
Auteur d’une saison 2025 de toute beauté avec quatre titres sur le circuit ATP, le Kazakhstanais a ébloui la nouvelle salle grâce à son jeu varié, plein de créativité et de toucher.
Tête de série numéro 13 dans la capitale, Bublik s’est hissé jusqu’en demi-finale. Il a écarté tour à tour Alexei Popyrin, Corentin Moutet, Taylor Fritz (N.4) et Alex de Minaur (N.6), avant de chuter aux portes de la finale face au Canadien Félix Auger-Aliassime (N.9).
Une véritable satisfaction et une performance notable qui laisse à penser que le résident monégasque reviendra avec de grandes ambitions pour l’édition 2026…
– Greg
Les flops
Une gestion de l’accès aux sessions de soirée à revoir
Quelques soucis de communication ont jalonné la semaine de tournoi pendant les sessions de soirée. Les signaux visuels ont fait défaut pour aiguiller les spectateurs qui, face à l’absence de réponse des agents, n’ont pas toujours su quelle file rejoindre selon leur porte d’accès assignée.
En ajoutant à cette confusion l’empiètement des matchs de la journée sur les horaires de la session de soirée, la foule a parfois longtemps patienté dans l’obscurité parisienne, sans visibilité sur la suite des événements. Il est ainsi arrivé que la première rencontre du soir débute face à des tribunes en grande partie désertes.
– Camille Schoux
Une ambiance moins bouillante
Si Bercy était reconnu comme l’une des ambiances les plus bouillantes du circuit — parfois même jugée excessive — cette ferveur n’a pas retrouvé la même intensité à La Défense cette saison. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer.
Le parcours des Français, d’abord : aucun n’a dépassé le deuxième tour, empêchant le public de s’enflammer sur la durée. De plus, peu de matchs vraiment accrochés ont électrisé la salle. Enfin, la nouvelle configuration, avec une capacité portée à 17 500 places, a créé une atmosphère plus homogène mais moins incandescente.
Félix Auger-Aliassime le résumait bien : « On se sent loin du public. Avant, les spectateurs étaient très près des joueurs. Quand on cherchait sa serviette, on les sentait tout proches de nous. Sur le central, il y a désormais beaucoup plus de distance avec le public, le tempo n’est plus le même. »
– Marvin