Open d’Australie 2015 : première demie en Grand Chelem
Si Madison Keys remporte son premier titre WTA en 2014 lors du tournoi 500 d’Eastbourne en battant Angelique Kerber en finale, c’est en 2015, à 19 ans, qu’elle s’affirme véritablement en Grand Chelem. En effet, alors qu’elle n’avait jamais dépassé le troisième tour, Keys atteint les demi-finales de l’Open d’Australie, où elle affronte la légende Serena Williams. Vainqueur de Venus en quart de finale après une bataille acharnée, Keys, déjà fortement éprouvée physiquement, avouera à sa coach de l’époque, Lindsay Davenport, qu’elle ne pouvait même plus marcher. Face à Serena, la marche est trop haute pour l’Américaine qui s’incline en deux sets, (7-6, 6-2). Néanmoins, cette performance lui permet de se révéler au monde entier, et à 19 ans, l’avenir semble lui promettre encore bien des exploits.
US Open 2017 : l’échec et les larmes
Keys atteint son meilleur classement, 7e mondiale, le 10 octobre 2016 et se qualifie pour sa seule participation aux WTA Finals après deux finales en WTA 1000 et un titre à Birmingham. En 2017, malgré une saison compliquée par une blessure au poignet, elle remporte le WTA 500 de Stanford avant d’atteindre la finale de l’US Open. Alors 16e mondiale, elle élimine Elise Mertens, Tatjana Maria et Elina Svitolina, puis enchaîne avec Kaia Kanepi et Coco Vandeweghe pour signer sa première finale en Grand Chelem. Finale qu’elle disputera face à sa compatriote et amie Sloane Stephens. Keys, alors près du Graal, craque sous la pression et passe totalement à côté de sa finale. Résultat : une défaite 6-3, 6-0 en tout juste 1h, au filet, les deux Américaines, en larmes, s’étreignent, mais leurs raisons de pleurer sont loin d’être les mêmes.
