Alexander Zverev arrive à Rome avec le costume de champion en titre, et l’envie palpable de renouer avec les sommets. En conférence de presse, l’Allemand fait le point sur sa forme, ses objectifs… et un certain ras-le-bol des critiques.
“C’est toujours agréable de revenir là où on a gagné”
Dès les premières minutes, Zverev affiche sa sérénité : “J’aime vraiment cet endroit. Revenir ici avec un bon souvenir en tête me donne de la confiance. Mon objectif est simple : gagner autant de matchs que possible.”
Sur Madrid : “Je déteste jouer contre ce type, honnêtement”
À propos de sa défaite récente à Madrid face à Francisco Cerundolo, il indique ceci : “En dehors des top joueurs comme Jannik [Sinner] ou Carlos [Alcaraz], il y a ce joueur que je n’ai toujours pas réussi à battre… Et je déteste l’affronter. Il me rend fou.”

Le burn-out post-Australie
Revenant sur son début d’année difficile, Zverev évoque une erreur de planification après l’Open d’Australie : “Je ne me suis pas reposé, ni physiquement, ni mentalement. Et dans notre sport, ça finit toujours par se payer.”
Mais il souligne aussi qu’il est sur la bonne voie depuis Munich : “J’ai gagné un tournoi il y a deux semaines. Je dois me concentrer sur le positif.”
La polémique de l’arbitrage électronique
Concernant les erreurs d’arbitrage à Madrid, notamment lors de son match contre Davidovich Fokina, il reste partagé : “À Madrid, le système a clairement dysfonctionné. Mais à Monte-Carlo ou Munich, c’était impeccable.”
Il admet qu’un certain “bon sens” devrait peut-être être réintroduit dans les cas les plus flagrants : “Si la balle est dehors de plusieurs centimètres, peut-être que l’arbitre devrait pouvoir descendre de sa chaise…”
🗣️🇩🇪 « Je vais juste laisser ça là. Cette balle a été annoncée bonne. »
Alexander Zverev montre sa photo de la balle annoncée bonne par le système électronique lors de son match contre Alejandro Davidovich Fokina à Madrid. 📲 pic.twitter.com/Ozil7Xn9Dd
— Univers Tennis 🎾 (@UniversTennis) April 27, 2025
Devenir n°1 mondial ? “J’y crois encore”
Enfin, Zverev répond aux critiques récentes sur son classement : “Avant Munich, tout le monde disait que j’étais le pire n°2 mondial de l’histoire. Mais je suis là parce que j’ai gagné des matchs, des titres. Le système de classement ne ment pas.”
Et il conclut : “Je n’ai jamais été n°1, mais je crois que j’y arriverai. On verra bien comment ça se passe.”