Mené d’un set, Corentin Moutet a renversé Reilly Opelka grâce à sa combativité et sa capacité à s’adapter face à un gros serveur : « Je savais que c’était un adversaire difficile, surtout en indoor. C’est frustrant parce qu’il n’y a pas beaucoup d’occasions, mais quand elles se présentent, il faut les saisir. J’ai bien géré le match, je l’ai terminé mieux que je ne l’ai commencé, et c’est le principal. »
Sans préparation sur ce court central flambant neuf, le Français s’est rapidement adapté : « C’est un superbe court, avec une très belle ambiance. Je suis heureux d’avoir joué un premier match comme ça ici. »
« Contre Bublik, ce sera du sérieux »
Dès le deuxième tour, Moutet retrouvera Alexander Bublik pour un match forcément attendu, après plusieurs échanges houleux entre les deux hommes par le passé : « C’est un très bon joueur, il a fait de très bons résultats cette année, surtout en indoor. Tennistiquement, ce sera difficile, mais je vais me concentrer sur mon jeu. On verra bien. »
L’ambiance promet d’être électrique, mais le Français assure vouloir garder son calme et se concentrer uniquement sur le jeu.
Le dernier duel entre Corentin Moutet 🇫🇷 et Alexander Bublik 🇰🇿 au Challenger 175 de Phœnix cette saison. ⚔️🥊
🗣️ « Tu veux qu’on se batte ? On se voit dehors dans 10 minutes »pic.twitter.com/HfeV7Mg2i3 https://t.co/dvylPVldP5
— Univers Tennis 🎾 (@UniversTennis) October 28, 2025
« Ce classement correspond enfin à mon niveau »
Virtuellement rentré dans le top 30 mondial pour la première fois de sa carrière, Moutet savoure cette progression, fruit d’un travail patient : « Je trouve que ce classement est plus aligné avec mon niveau de jeu. Je savais que je pouvais y être, mais il fallait enchaîner les matchs, battre les meilleurs. Je suis fier d’avoir réussi cela avec mon équipe. »
Il voit cette étape comme une base plutôt qu’une finalité : « C’est un moyen, pas une fin. Je veux aller plus haut. Quand je regardais les joueurs du top 30, je me disais que j’avais ma place parmi eux. Aujourd’hui, c’est normal pour moi d’y être. »