Novak Djokovic, battu à Madrid : « Je ne sais pas si je reviendrai »

Conscient des nouvelles difficultés qu’il traverse, Novak Djokovic, battu dès son entrée en lice par Matteo Arnaldi, n’a pas exclu l’idée qu’il s’agisse de sa dernière participation au Masters 1000 de Madrid.
Novak Djokovic en conférence de presse au Masters 1000 de Madrid (Getty Images) Novak Djokovic en conférence de presse au Masters 1000 de Madrid (Getty Images)
Novak Djokovic en conférence de presse au Masters 1000 de Madrid (Getty Images)

Après sa défaite contre Matteo Arnaldi, Novak Djokovic s’est présenté en conférence de presse du Mutua Madrid Open. Le Serbe s’est incliné lors de ses deux premiers matchs sur terre battue cette saison.

« Mon niveau de tennis n’est pas où je voudrais qu’il soit »

Interrogé d’emblée sur ses sensations, Djokovic a reconnu son manque de rythme : « Évidemment, quand tu perds un match, tu ne te sens pas bien. Je savais que ce serait très difficile pour un premier match. Il a une grande qualité de jeu, et je n’arrive pas avec beaucoup de matchs sur terre. Je m’entraînais bien, mais c’est complètement différent de disputer un match. »

Le Serbe, tout en restant positif sur certains aspects, a admis que ses performances restaient loin de ses standards : « Le positif, c’est que je me suis senti mieux qu’à Monte-Carlo, c’est déjà ça. Mais mon niveau de tennis n’est toujours pas à la hauteur de ce que j’attends. C’est comme ça, j’ai perdu contre un joueur meilleur aujourd’hui. »

Une préparation compliquée pour Roland-Garros

Alors que Roland-Garros approche, Novak Djokovic ne cache pas son inquiétude sur sa capacité à retrouver son meilleur niveau à temps : « J’espérais jouer plus de matchs qu’à Monte-Carlo. C’est une nouvelle réalité pour moi, je dois l’accepter : essayer de gagner un match ou deux sans penser à aller loin dans les tournois. »

Évoquant le défi mental que représente cette situation inédite dans sa carrière, il a ajouté : « C’est une sensation complètement différente de ce que j’ai connu pendant plus de vingt ans. C’est le cycle de la vie. J’essaie de m’en servir comme une motivation pour le futur. »

« Accepter cette nouvelle réalité »

Lucide, Djokovic a dressé un constat sur la phase qu’il traverse depuis un an : « Cela fait 20 ans que je n’avais pas connu autant de défaites précoces. C’est le sport. Il faut accepter les circonstances. Je ne vais pas me plaindre après la carrière que j’ai eue, mais je dois reconnaître que tout est différent : mes coups, mon corps, mes déplacements… »

Il reconnaît que le chemin vers un nouveau titre du Grand Chelem sera plus compliqué : « Je sais ce dont je suis capable, mais je dois faire avec ce que j’ai aujourd’hui. Je vais tout donner lors des prochains tournois du Grand Chelem. C’est à ce moment-là que je veux jouer mon meilleur tennis. À Roland-Garros, je ne ferai pas partie des favoris. Peut-être que cela m’aidera. »

L’ombre d’un possible adieu à Madrid

Enfin, Djokovic a évoqué la possibilité que ce match contre Arnaldi soit son dernier à Madrid : « C’est possible, je ne sais pas si je reviendrai. Je reviendrai sûrement, mais peut-être pas comme joueur. J’espère que ce n’était pas mon dernier match ici, mais c’est une possibilité. »

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