Après avoir mis un terme à sa saison suite à son abandon au premier tour de Wimbledon, Ons Jabeur assure qu’elle n’en a pas terminé avec le tennis. Présente à Riyad cette semaine, l’actuelle 78e joueuse mondiale affirme ne pas vouloir fixer de date pour son retour, mais se dit déterminée à revenir sur le circuit lorsqu’elle se sentira prête, en privilégiant avant tout son bien-être.
Un retour programmé ?
« Je sens qu’il est temps de prendre du recul, de respirer, de me soigner et de retrouver la joie de simplement vivre », écrivait-elle sur les réseaux sociaux. Depuis, Jabeur a profité de cette pause pour se consacrer à sa famille, lancer sa fondation et préparer l’ouverture prochaine de son académie de tennis à Dubaï, qu’elle décrit comme « un rêve d’enfant devenu réalité ».
« Mes premières semaines étaient un peu étranges. Se réveiller sans entraînement quotidien, profiter de la plage et se détendre… Mais ensuite, j’ai retrouvé de la créativité, de l’activité, et surtout du temps pour ma famille », explique-t-elle.
Malgré cette pause, l’ancienne n°2 mondiale assure qu’elle ne mettra pas un terme à sa carrière : « Je ne prends pas ma retraite comme beaucoup le pensent, je reviendrai un jour. Je veux profiter du moment, et quand mon corps et mon esprit me diront que je suis prête, je reviendrai ».
« Je veux choisir mes tournois, adapter le calendrier à moi et non l’inverse »
Consciente de la pression du circuit, Ons Jabeur souhaite désormais imposer son rythme et mieux préserver sa santé : « Je veux choisir mes tournois, adapter le calendrier à moi et non l’inverse. Je veux que la communauté tennistique nous traite comme des êtres humains, pas comme des robots. » Son discours fait écho à celui d’Iga Swiatek, qui dénonçait récemment l’excès de la saison et appelait à un meilleur équilibre entre compétitions et bien-être des joueuses.
Son objectif reste clair : retrouver le plaisir de jouer et retrouver le niveau qui l’a menée au sommet du tennis mondial. « L’important, c’est que je vais sur le court avec le sourire. Si ça marche, tant mieux. Sinon, au moins je sais que j’ai tout donné ».
