Absent du Masters 1000 de Shanghai en raison d’une entorse à la cheville gauche contractée à Tokyo, Carlos Alcaraz retrouve les courts cette semaine en Arabie saoudite. Le n°1 mondial fera son retour ce jeudi en demi-finales du Six Kings Slam, tournoi-exhibition réunissant les meilleurs joueurs du monde.
Avant son entrée en lice, l’Espagnol s’est longuement confié au quotidien MARCA, évoquant aussi bien sa santé que son rapport à la notoriété et à l’argent.
Le n°1 mondial Carlos Alcaraz est bien arrivé en Arabie saoudite pour disputer le Six Kings Slam. ⚔️🇸🇦pic.twitter.com/lEtEOXMGzw
— Univers Tennis 🎾 (@UniversTennis) October 14, 2025
« Le tournoi n’est pas officiel, mais on le joue comme si c’était le cas »
Alcaraz s’est d’abord voulu rassurant sur sa blessure : « La cheville va bien. C’était une entorse de grade 2, et même si elle demande du temps, on a fait un bon travail. Je me sens bien, même s’il reste un peu de doute, c’est normal », a-t-il expliqué.
Le joueur de 22 ans précise qu’il disputera le tournoi avec un bandage pour « se sentir en sécurité ».
Il pourrait retrouver Jannik Sinner en finale à Riyad, une perspective qu’il accueille avec sérénité : « Ce n’est pas un tournoi officiel, mais nous le jouons comme si c’en était un. À ce niveau-là, le résultat peut toujours compter mentalement. »
« On donne trop d’importance à l’argent des tournois »
Interrogé sur les montants faramineux offerts aux participants du Six Kings Slam (jusqu’à 6 millions de dollars pour le vainqueur), le Murcien a voulu remettre les choses en perspective : « Il y a beaucoup de tournois où on donne plus d’importance à l’argent qu’il n’en mérite. C’est ce que je pense. La plupart du temps, je ne suis pas vraiment conscient du prize money en jeu. »
Objectif Turin, puis l’Australie
Après Riyad, le n°1 mondial enchaînera avec le Masters 1000 de Paris et surtout les ATP Finals de Turin, où il vise un premier sacre : « Je ne veux rien prendre pour acquis. Quand on s’attend trop à gagner, tout devient plus difficile. Je préfère avancer semaine après semaine. »
Déjà vainqueur de six tournois du Grand Chelem à 22 ans, Alcaraz reste lucide sur la comparaison avec les légendes : « Chaque année est différente. De nouveaux joueurs arrivent, tout devient plus compliqué. Si je garde ce rythme, tant mieux, mais rien n’est jamais acquis. »
Enfin, le champion espagnol a fixé ses priorités pour 2026, lui qui pourrait devenir le plus jeune joueur de l’histoire à compléter le Grand Chelem en carrière : « Oui, l’Open d’Australie est un objectif. Je vais me préparer à fond pour passer un cap à Melbourne. »
Ce n’est pas un retour à la compétition puisque ce n’est pas une compétition mais un simple spectacle sans intérêt … sauf pour les participants :-))