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Alexander Bublik après le sacre de Vacherot : « C’est de notre faute s’il a gagné un Masters 1000 »

Interrogé par l’ATP après le sacre inattendu de Valentin Vacherot à Shanghai, Alexander Bublik a livré une réaction aussi lucide que provocante. Le Kazakhstanais estime que la victoire de l’ancien 204e mondial, issu des qualifications, illustre avant tout les défaillances du reste du circuit.
Alexander Bublik s'est exprimé au sujet du titre de Valentin Vacherot à Shanghai (Mathias Schulz/Newhouse Media/MB Media/Getty Images) Alexander Bublik s'est exprimé au sujet du titre de Valentin Vacherot à Shanghai (Mathias Schulz/Newhouse Media/MB Media/Getty Images)
Alexander Bublik s'est exprimé au sujet du titre de Valentin Vacherot à Shanghai (Mathias Schulz/Newhouse Media/MB Media/Getty Images)

Toujours connu pour son franc-parler, Alexander Bublik n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer le triomphe historique de Valentin Vacherot, premier Monégasque à remporter un Masters 1000.

« Je pense que s’il a réussi à gagner un Masters, c’est de notre faute, à nous les joueurs. Nous avons échoué, nous n’avons pas su nous préparer suffisamment pour ce tournoi », a-t-il déclaré au micro de l’ATP.

Bublik a rappelé que le joueur de 26 ans avait battu plusieurs membres du top 20 et du top 10 pour décrocher le titre : « Regardez combien de joueurs il a battus. Il a gagné un Masters, et en face, il y avait Arthur [Rinderknech] qui avait, lui aussi, éliminé tout le monde. C’est une question pour nous, pourquoi on n’a pas été capables d’arrêter ces deux gars. »

Le Kazakhstanais s’était notamment incliné en trois sets contre Valentin Vacherot au deuxième tour.

Une critique du niveau du circuit

Pour Alexander Bublik, le parcours croisé de Vacherot et Rinderknech, finalistes à Shanghai, doit pousser les meilleurs à s’interroger : « Pourquoi sommes-nous partis à Shanghai en fin de saison ? La moitié d’entre nous a gagné plusieurs titres, voire un ou deux Masters, et on n’a pas pu les stopper. »

Le 16e mondial enfonce le clou en pointant un manque d’exigence globale derrière les deux leaders actuels du circuit : « C’est une question pour nous. Le niveau derrière Carlos Alcaraz et Jannik Sinner n’est pas assez bon. C’est ce qui s’est passé. »

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