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Aryna Sabalenka : « Nous recevons toutes énormément de haine »

Avant son retour à la compétition au WTA 1000 de Wuhan 2025, Aryna Sabalenka s’est confiée sur un sujet personnel : sa relation avec les réseaux sociaux. La numéro une mondiale a expliqué pourquoi elle choisit d’y partager chaque aspect de sa vie — et comment elle gère la haine qu’elle reçoit au quotidien.
Aryna Sabalenka célèbre lors de la cérémonie de remise des prix au tournoi de Wuhan. Credit: Xiao Yijiu/Xinhua/Alamy Live Aryna Sabalenka célèbre lors de la cérémonie de remise des prix au tournoi de Wuhan. Credit: Xiao Yijiu/Xinhua/Alamy Live
Aryna Sabalenka célèbre lors de la cérémonie de remise des prix au tournoi de Wuhan. Credit: Xiao Yijiu/Xinhua/Alamy Live

Après un mois de pause bien mérité suivant son sacre à l’US Open 2025, Aryna Sabalenka retrouve la compétition au WTA 1000 de Wuhan, un tournoi qu’elle a remporté trois fois d’affilée.
Mais avant de reprendre la raquette, la Biélorusse s’est exprimée en conférence de presse sur un sujet plus intime : sa façon de gérer la haine en ligne et sa volonté de rester transparente avec ses fans.

« Sur les réseaux, je montre tout de moi pour créer une vraie connexion »

Sabalenka ne cache pas qu’elle a dû apprendre à vivre avec la critique constante : « Toutes les joueuses reçoivent beaucoup de haine. J’y ai été confrontée tout au long de ma carrière, pour des raisons différentes. Mais plus on y prête attention, plus cela nous épuise. »

La numéro une mondiale admet qu’il lui arrive encore de lire certains messages, par curiosité : « Parfois je regarde le profil des gens qui m’envoient ces horreurs… et je vois des mères, des personnes ordinaires. Ce sont souvent des gens qui ne font rien et jugent ceux qui essaient de réaliser quelque chose. »

Pour elle, la meilleure réponse reste le détachement : « Il faut en rire. Ces personnes n’ont jamais vécu ce que nous vivons sur le circuit. Cela en dit plus sur elles que sur nous. Aucun joueur ne devrait se laisser happer par ce côté sombre des réseaux sociaux. »

Il n’est pas sans rappeler que de nombreux athlètes dénoncent ce type de comportement, comme Gaël Monfils qui avait réagi avec humour :

« Je veux que les gens voient qui je suis vraiment »

Connue pour son intensité sur le court, Sabalenka confie qu’elle partage autant sur les réseaux pour rééquilibrer cette image : « Sur le terrain, je suis très agressive et je n’aime pas toujours ce que je vois de moi-même. J’ai ressenti le besoin de créer une connexion plus humaine avec le public. »

« Les gens me demandent souvent ce qu’ils ne savent pas encore sur moi. Je leur réponds : rien. Tout est là, je montre tout. Je suis comme un livre ouvert. »

Cette sincérité, dit-elle, lui permet de ressentir un vrai soutien dans les stades : « J’avais envie de sentir ce soutien. Et pour le vivre pleinement, j’ai compris que je devais partager qui je suis, au-delà de la joueuse. »

Entre transparence et force mentale, Aryna Sabalenka prouve qu’elle ne se cache pas derrière son statut de n°1 mondiale. En choisissant d’ouvrir son cœur sur les réseaux sociaux, elle cherche à transformer la haine en connexion humaine — et à inspirer, à sa manière, la prochaine génération de joueuses.

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